La punaise de lit est inféodée à l’homme depuis des milliers d’années. À partir des années 1990, la recrudescence de son infestation est devenue mondiale. Malgré la progression des outils techniques et des connaissances scientifiques, peu de découvertes majeures depuis la fin des années 1950 ne permettent d’endiguer la propagation de ses nuisances alors qu’il est le sujet d’étude de prédilection de nombreuses équipes scientifiques.
La punaise est porteuse de plus d’une cinquantaine de micro-organismes différents mais à l’heure actuelle, rien n’a encore été prouvé concernant une transmission d’un éventuel pathogène.
Si peu d’observations de la nuisance de leurs piqûres sur les animaux domestiques sont disponibles dans la littérature, leur impact est majeur dans les élevages avicoles intensifs des États-Unis d’Amérique.
La lutte contre la punaise de lit est complexe et coûteuse. Plus la détection de l’infesation est rapide, plus on limite sa dissémination par transport passif. L’utilisation d’un chien détecteur de punaises de lit s’avère être un atout majeur dans cette inspection précoce.
Il faut sensibiliser les voyageurs, les chineurs d’articles de seconde main, ainsi que les syndics, gardiens d’immeubles jusqu’aux directeurs de prisons et d’hôpitaux à la reconnaissance visuelle de cet insecte oublié par les générations actuelles.
Leur résistance démontrée à de nombreux insecticides réclame des moyens de lutte intégrés passant par des entreprises de désinsectisation spécialisées.
En France, toutes les grandes villes sont touchées, sans oublier les lieux de passage fréquentés (comme les chemins de Compostelle) ; cependant à ce jour, aucune cartographie de l’infestation n’est disponible car cette propagation sur notre territoire n’est pas considérée comme un problème de santé publique.
Les vétérinaires pourraient participer à cette prise de conscience et à l’information des propriétaires d’animaux souvent en désarroi face à la présence de cet insecte dans leur foyer.