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Moyens de défense naturels

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Réponses d’évitement de l’hôte chez certains Cimicidés hématophages #

Ces méthodes employées par les hôtes comme certains oiseaux restent très peu documentées à l’heure actuelle. D’abord, les hôtes peuvent choisir des sites non infestés par ces punaises (Brown et Brown, 1992) ou faire un toilettage accru (« grooming »).

De plus vieux passereaux qui se lissent les plumes possèdent moins de punaises sur leur plumage (Brown et Brown, 1996) et des oiseaux avec des becs lésés abritent de plus grandes concentrations d’ectoparasites (Marshall, 1981).

Les   punaises   peuvent   éviter   d’être   retirées   par   leurs   hôtes   durant   leur   toilettage (« grooming ») en réduisant le temps de prise alimentaire et la douleur qu’elle provoque par l’usage d’anticoagulants et de vasodilatateurs (Lehane, 2005). Elles peuvent aussi conserver un contact très superficiel avec l’hôte, ou se nourrir quand l’hôte est inactif pendant la nuit (George, 1987 ; Johnson, 1941 ; Myers, 1928 ; Usinger, 1966 ; Walter, 2004) ou bien encore se nourrir sur des sites que l’hôte ne peut pas atteindre lors de son toilettage (« grooming »).

Duvet chez l’homme #

Bien que nous soyons relativement glabres par rapport à d’autres primates, le corps humain est recouvert d’une fine couche de poils (duvet et poil terminal) avec une densité folliculaire relativement importante. Il existe beaucoup de théories sur la perte de poils chez l’humain (avantages en terme de thermorégulation, sélection sexuelle, réduction des ectoparasites).

Cependant malgré cette apparence nue, le corps humain a la même densité de follicules pileux qu’un singe de même taille (inertie phylogénétique).

Comme le duvet des humains joue très peu de rôle dans la thermorégulation et aucun dans la sélection sexuelle actuellement, il est souvent décrit comme non fonctionnel. Cependant, ces poils sont connus pour avoir un rôle d’entretien des glandes sudoripares et un rôle mécanorécepteur. Jouent-ils un rôle dans la détection des ectoparasites ?

Dean et Siva-Jothy (2012) a tenté de vérifier si le duvet humain était une barrière de défense naturelle contre les ectoparasites en prenant comme modèle d’étude la punaise de lits, Cimex lectularius.

Ils ont rasé une zone de peau sur un bras et pas l’autre de personnes volontaires, en vérifiant si la perception de la présence d’un ectoparasite pouvait être accrue par l’hôte si celui-ci était sans poil ou non et également si le temps de recherche d’une zone propice à la piqûre sur un hôte pouvait être significativement différent pour une punaise.

Chaque volontaire était équipé d’un compte-tours et devait détourner son regard lorsqu’on lui disposait la punaise de lit sur un rectangle de vaseline étalé sur leur bras (lavé au préalable avec un savon neutre), bras rasé ou non. Dès que le volontaire sentait que quelque chose lui courait sur le bras, il devait actionner le compte-tours. Le temps de recherche sur l’hôte était ainsi calculé arbitrairement du moment du dépôt jusqu’à l’extension du proboscis (comportement stéréotypé avant la prise de nourriture).

Sur les peaux non rasées, la détection de Cimex lectularius est accrue, ce qui laisserait penser que le duvet serait un moyen naturel nous permettant d’accroître notre détection des ectoparasites. Par contre, le temps de recherche comportemental sur l’hôte équipé d’un duvet est accru.

Passer plus de temps sur l’hôte n’est pas un avantage pour un ectoparasite, en effet, c’est une demande d’énergie supplémentaire et une plus grande probabilité d’être détecté par l’hôte et de mourir.

Les Cimicidés préfèrent piquer des zones sans poils ou sans plumes pour éviter ce risque important de se faire détecter.

Belt fut le premier à suggérer qu’une réduction des poils corporels aurait partiellement soulagé l’Homme de ses ectoparasites (Morgan, 1990). De part nos traits d’évolution (vie en groupe), nous sommes encore plus enclins à la présence d’ectoparasites. Avoir moins de poils peut être une façon de réduire les refuges naturels des parasites sur notre corps et de nous permettre de mieux les voir pour les retirer. Cependant ces traits d’évolutions ne sont pas bénéfiques pour l’ectoparasitisme. Il est alors possible que le duvet humain ait été conservé au cours de l’évolution comme une balance bénéfice-risque (« trade-off ») entre des poils très courts et clairsemés diminuant la détection des ectoparasites mais créant peu d’options pour leur dissimulation et des poils plus longs et denses créant plus d’options pour la dissimulation des parasites mais facillitant la détection précoce par l’hôte de la présence deparasites, le résultat étant ce que nous connaissons : des poils courts mais denses répartis sur tout le corps.

Le duvet selon Siva-Jothy et Dean serait en partie un moyen de défense contre les ectoparasites, ces passagers fugaces auraient de ce fait des préférences alimentaires vis-à-vis des zones relativement glabres de leur hôte.

Lutte biologique #

Prédateurs naturels et parasites des punaises de lit #

Leurs prédateurs sont des arachnides (araignées, pseudoscorpions, solifuges) ou des lépidoptères comme certaines mites ou les larves de Pyralides, mais aussi d’autres punaises comme les Réduves ou des fourmis et certains rongeurs (Kemper, 1933 ; Usinger, 1966 ; Reinhardt et al., 2008).

Ces outils de lutte ne sont pas disponibles à la vente de nos jours pour contribuer à la lutte des punaises.

Si les arachnides sont très probablement leurs prédateurs primaires naturels, certaines bactéries du genre Serratia spp. ou des champignons comme Aspergillus flavus sont passés maîtres dans l’éradication de colonies de laboratoire (Strand, 1977).

Utilisations des trichomes des feuilles de haricot vulgaire #

Dans les Balkans, les feuilles de haricot vulgaire étaient autrefois utilisées pour piéger les punaises de lit. Ces feuilles étaient disposées avant le coucher à même le sol des chambres infestées et le lendemain matin, on retirait les feuilles qui avaient piégé les punaises afin de les brûler (Bogdandy, 1927).

D’autres études ont prouvé que ces feuilles ne possédaient aucun pouvoir attractif sur les punaises mais ces dernières se trouvaient piégées par leurs poils aériens de surface (les trichomes) lors de leurs déplacements pendant la nuit (Richardson, 1944) (fig. 80).

Figure 80 : Feuilles de haricot vulgaire, Phaseolus vulgaris (Szyndler, 2013). (a) : punaise de lit piégée sur une feuille de haricot ; (b) : agrandissement au MEB de la patte postérieure (en jaune) de l’insecte piégé par les trichomes (en vert).

En 2013, une équipe nord-américaine a étudié par vidéo-imagerie les mécanismes de capture des punaises par les poils des feuilles, Seules les techniques de microscopie sont capables de repérer ces mécanismes car ces poils très denses n’ont qu’un diamètre de 10 µm pour 50-100 µm de haut

Les trichomes percent littéralement les segments et les griffes des pattes des punaises qui ne peuvent alors plus se libérer de ces crochets (fig. 81) (Szyndler et al.,  2013).

Deux sites sont à privilégier pour un meilleur « perçage » : la fine membrane intersegmentaire entre les deux segments tarsaux et sous les griffes prétarsales.

Figure 81 : Cimex lectularius piègées visibles en microscopie électronique à balayage recolorisée (Szyndler, 2013).à gauche : la punaise n’est qu’immobilisée momentanément ;/à droite : la punaise ne reste accrochée que si un des poils transperce au moins une des pattes.

L’équipe de Szyndler a alors tenté de recréer un procédé artificiel en polymère permettant de piéger les punaises de la même manière que les trichomes des feuilles de haricot mais ce procédé n’est pas capable de piéger les punaises aussi bien que les feuilles naturelles (Szyndler et al.,  2013).

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