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Désinfection, désinsectisation, dératisation cafards/blattes, punaise de lit, puces, rats, souris,…

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Moyens de défense

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Les premiers désinsectiseurs étaient européens en 1690 (Tiffin and Son of London). En 1730,  John Southall, publie un traité de 44 pages sur les punaises de lit.

Le manuel contient des informations sur les habitudes des punaises de lit, la prévention et le contrôle, fondées sur sa propre expérience. Southall s’est également fait connaître pour son produit « Nonpareil Liquor » destructeur idéal paraît-il pour la punaise de lit, dont il aurait obtenu la recette d’un habitant de la Jamaïque où il avait séjourné. La formule a été perdue, mais il pourrait s’agir d’un produit extrait du bois de cassier, arbre tropical qui a des propriétés insecticides (Busvine, 1980).

Le pire des conseils pour tuer les punaises de lit a été publié dans la revue « The Compleat » par Vermin- Killer (1777), suggérant aux lecteurs de remplir les fissures du lit avec de la poudre noire et d’y mettre le feu !

Dans les années 1800, le moyen dissuasif utilisé par les pionniers européens en Amérique du Nord était d’asperger les fissures des lits en sassafras d’un mélange d’eau, d’arsenic et de souffre. Le répit n’était que temporaire…

Au milieu des années 1800, les punaises de lit étaient concentrées surtout dans les endroits pauvres, surpeuplés. Les familles aisées avec de nombreux employés ont démontré que les punaises de lit pouvaient être éradiquées grâce à un nettoyage vigoureux, surtout des lits. Le lavage de la literie, le démontage des lits et le rinçage des lattes, des sommiers et des fissures à l’eau bouillante ou avec de la graisse de porc salée ou de lard ont prouvé leur efficacité (USDA Report of the Commissioner of Agriculture, 1875 d’après Marlatt, 1916).

Les punaises de lit ont connu une recrudescence au début des années 1900, quand le chauffage central s’est développé dans les immeubles. À la fin du siècle dernier, les radiateurs en fonte diffusaient de l’air chaud dans chaque pièce de la maison, processus facilité dans les années 1930 avec l’électricité, les ventilateurs et le chauffage à air pulsé. Cela a permis aux punaises de se développer toute l’année, alors qu’auparavant le peuplement était surtout saisonnier, avec une augmentation à la saison chaude.

Au cours des années 1930 et 1940, les punaises sont devenues une nuisance pour toutes les communautés, au même titre que les rats et les moustiques. L’infestation était importante dans les quartiers pauvres, surpeuplés, mais les quartiers riches connaissaient aussi ce problème.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les punaises de lit infestaient la literie dans les nombreux abris publics contre les raids aériens. Elles se sont aussi développées dans les casernes et les tranchées sur le front de bataille et répandues dans les ceintures, les sacs à dos, les    cantines    et    les     casques     au     cours     de    la    Première     Guerre    Mondiale. Un rapport cite : « Pendant la campagne dans l’Est africain les punaises avaient envahi la doublure de liège de la visière des casques des soldats. Comme les casques étaient empilés la nuit, ils ont tous été rapidement infestés et les soldats se plaignaient qu’elles attaquaient leur tête » (Medical Entomology, 1932 d’après Rivnay, 1933).

Les punaises de lit, envahissaient également les navires de guerre et les coins et recoins des sous-marins. Outre les endroits habituels, les punaises de lit se trouvaient il y a plusieurs années dans les blanchisseries, les vestiaires, les usines et les ateliers de rembourrage de meubles. Les salles de cinéma ont eu des problèmes importants et ont dû remplacer des rangées entières de sièges.

Les vestiaires et les armoires dans les écoles étaient communément infestés et c’est encore le cas de nos jours.

La nuisance causée par les punaises de lit pendant la première moitié du 20e siècle a généré de nombreux projets de recherche dans les universités et les agences gouvernementales. Des études ont été effectuées sur la biologie des punaises de lit et leurs habitudes, le risque de transmission de maladies et leur traitement. Une grande partie des connaissances actuelles est issue des études effectuées au cours de cette période (1900-1950). En particulier, aucune solution simple n’a été trouvée en dehors d’une « surveillance constante » (USDA publication, 1916 d’après Marlatt, 1916).

Au cours des années 1800 et au début des années 1900 on utilisait des préparations faites par le pharmacien à base d’arsenic et de mercure. Les poisons étaient mélangés à de l’eau, de l’alcool ou de l’essence de térébenthine et appliqués avec une brosse, une plume, une seringue, un compte-gouttes ou de l’huile quand des punaises de lit étaient décelées. Le chlorure de mercure, plus connu comme « sublimé corrosif » ou « poison à punaises de lit », était un remède courant utilisé par les exterminateurs et les occupants. Une façon de l’appliquer consistait à le battre avec du blanc d’oeuf et de l’étaler avec une plume (Resada, 1888 dans The Good Housekeeping, 1888). Malheureusement, le « poison des punaises de lit » tuait également des personnes, par accident ou volontairement.

Au milieu des années 1800 on utilisait le pyrèthre, préparé à partir de fleurs de chrysanthèmes séchées; d’autres composés étaient utilisés, comme la roténone, le phénol, le crésol, le naphtalène et le Lethane 384, un thiocyanate organique, connu pour agir sur les œufs des punaises de lit.

À l’origine, la fumigation des punaises de lit consistait souvent à brûler du soufre (méthode

«feu et soufre »). Jusqu’au milieu des années 1940, la térébenthine, l’essence, le kérosène, le benzène et l’alcool (un ingrédient du Sterifab) étaient utilisés.

Le fumigant par excellence pendant la première moitié du 20e siècle était le gaz d’acide cyanhydrique (cyanure). La fumigation au cyanure était efficace, mais onéreuse et bien plus dangereuse que les méthodes précitées. Comme pour les fumigations de nos jours, tout le bâtiment devait être évacué, ce qui n’est pas toujours nécessaire lorsqu’on brûle du soufre.

Jusqu’en 1939, année de l’introduction de l’insecticide DDT, les infestations de punaises de lit étaient fréquentes tant en Europe de l’Ouest qu’en Amérique du Nord. Le nombre d’infestations a diminué de façon importante avec l’utilisation du DDT du lindane et du malathion, bien qu’une résistance au DDT soit rapidement apparue (en 1958). Le DDT est aujourd’hui reconnu pour ses effets délétères et ses impacts négatifs sur l’environnement ; il a été banni de la majorité des pays occidentaux depuis les années 1970 (U. S. Environmental Protection Agency, 2008 d’après Doggett et Russell, 2008). L’utilisation domestique du malathion et des composés organophosphorés en Amérique du Nord a aussi été grandement restreinte pour des raisons de santé. La réduction de l’usage domestique de ces insecticides a diminué l’arsenal de produits efficaces et les victimes ont dû se tourner vers les pyréthroïdes, dont l’utilisation massive a elle aussi conduit à une montée progressive de la résistance des punaises à cette famille d’insecticides (Moore et Miller, 2006 ; Romero et al., 2007 ; Potter, 2011). Les punaises de lit sont en général détectées par leurs victimes suite à des piqûres ou par l’inspection visuelle des insectes, des taches de sang, des œufs ou des exuvies. Elles piquent en général les zones découvertes comme le visage, le cou et les bras (Quarles, 2007).

Les punaises ne piquent pas immédiatement leur victime une fois celle-ci repérée, mais se promènent afin de trouver l’emplacement idéal (Usinger, 1966 ; Schaefer, 2000).

Une autre explication de l’ampleur actuelle de leur résurgence est que de nombreuses personnes n’ont de nos jours aucune idée de leur apparence (Thomas et al., 2004; Reinhardt et al., 2009 et 2010). Dans une étude menée au Royaume-Uni entre 2006 et 2007, seulement 10% des personnes interrogées étaient en mesure de correctement identifier des punaises de lit (Reinhardt et al., 2008). Leur comportement mystérieux associé à leur temps passé à se cacher dans les anfractuosités des murs à l’abri de la lumière rend leur détection encore plus délicate.

La lutte contre les punaises de lit est extrêmement difficile, en témoigne les nombreux désinsectiseurs qui s’y appliquent (Dogget, 2006). Elle implique pour les victimes infestées, un investissement personnel, financier conséquent et beaucoup de patience.

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